HOMMAGE À RENÉ VAUTIER

Rene_vautierLE GLAS
de René Vautier

Algérie/1969/6’/Documentaire

Le film, narré par Djibril Diop Mambety sur une musique composée à partir d’un enregistrement des Black Panthers, dénonce la pendaison de trois révolutionnaires africains à Salisbury en Afrique du Sud.
LE GLAS a été réalisé par René Vautier sous le pseudonyme de Ferid Dendeni, qui signifie «homme de Denden » ; Denden, prison dans laquelle le cinéaste fut emprisonné en Tunisie de 1958 à 1960.

« Né le 15 janvier 1928, René Vautier a tiré sa révérence ce dimanche 4 janvier 2015, à l’âge de 86 ans. On va beaucoup parler du film le plus connu du cinéaste, AVOIR VINGT ANS DANS LES AURES, qui raconte la désertion d’un soldat français en Algérie, refusant l’exécution sommaire d’un prisonnier algérien. Présenté à la Semaine de la critique à Cannes en 1972, le film s’inscrivait dans la veine de ses précédents métrages.
Le réalisateur, résistant en 1943, avait suivi les cours de l’Idhec avant de tourner, en 1950, AFRIQUE 50, évoquant les violences des autorités coloniales en Côte d’Ivoire et au Mali. Le film sera censuré durant quarante ans, et coûtera à Vautier un an de prison. Il est désormais sur internet. » Jean-Claude Renard, Politis

Séance(s) au 10e PCMMO
10 PCMMO VISUELSVendredi 3 avril 2015 à 20h45 au cinéma l’Ecran de Saint-Denis
Rencontre avec les réalisatrices du film ALGÉRIE TOURS/DÉTOURSVendredi 10 avril 2015 à 20h au cinéma l’Entrepôt de Paris
séance en partenariat avec l’association Panthéon Sorbonne monde arabe (PSMA)
Rencontre avec les réalisatrices du film ALGÉRIE TOURS/DÉTOURS

LE GLAS sera suivi du film ALGÉRIE TOURS/DÉTOURS
de Leïla Morrouche et Oriane Brun-Moschetti lors des deux projections.

René Vautier

RENE_VAUTIERRené Vautier est né le 15 Janvier 1928 à Camaret-sur-Mer, dans le Finistère (France).
Pendant la résistance, il s’engage dans le maquis en France puis passe le concours de l’IDHEC sous l’impulsion de ses camarades de combat. Dès lors, ce farouche partisan du parti communiste ne cessera jamais, caméra au poing, de militer en Algérie, en Afrique ou en Bretagne afin de dénoncer les contradictions des systèmes en place. Entre 1961 et 1965, il sera le directeur du centre audiovisuel d’Alger et formera la 1ère génération de cinéastes algériens. En même temps il créera les ciné – pops, « association populaire de culture citoyenne par le film », préfiguration de ce qui deviendra la Cinémathèque Algérienne. Cinéaste rebelle et prolifique, il aura connu les foudres de la censure à de nombreuses reprises. Des emprisonnements, des grèves de la faim, mais aussi de nombreux prix auront émaillés son parcours.